Pont 16 - Soute à marchandises

J'arrive, monsieur.

On dirait que votre plan a fonctionné ! Et peut-être même mieux encore que ce que nous espérions !

Quel dommage, j'aurai apprécié dire deux mots à ces voleurs de torpilles...

La porte de la soute à marchandises se scinda en deux pour laisser passer les ingénieurs libérés. Tous empruntèrent les turbolifts que Gresko avait réussi à réalimenter en énergie, se pressant de rejoindre la salle des machines pour réactiver le coeur warp de l'Atlantis. Yeris se trouvait parmi eux et s'approcha des officiers, l'air visiblement coléreuse :

Merci de votre aide, messieurs. Saletés de maquisards ! Si seulement j'avais eu un phaseur...

Une personne contre une douzaine... Je ne sais pas si ça aurait suffit ! D'après vous, ont-ils emporté des torpilles ?

Je ne crois pas, monsieur. Les maquisards chargeaient notre marchandise à l'intérieur de leurs navettes et se sont téléportés en catastrophe sans pouvoir emporter leur butin à bord de leur vaisseau. Leurs navettes sont d'ailleurs toujours dans notre soute.

On dirait bien que leur opération si soigneusement préparée est devenue pour eux un véritable fiasco !

Et les ordinateurs de bord de leurs navettes pourraient peut-être nous apprendre quelque chose d'utile sur les coordonnées de leur base d'opération, les moyens à leur disposition, leurs prochains plans d'action...

Le lieutenant Kobor revint de son poste d'observation et s'avança par une coursive pour s'approcher du petit groupe.

Bien joué, nous avons repris le contrôle de l'appareil sans avoir perdu un seul membre d'équipage.

Rejoignons la passerelle. Venez avec nous lieutenant.

Allons-y.

Vous avez besoin d'un coup de main lieutenant ?

Ce n'est pas de refus, commandant ! Evacuer 3500 personnes en si peu de temps relève d'une véritable épreuve de force, nous aurons beaucoup de chance si tout le monde arrive à s'en sortir !

Ne restez pas en travers du chemin ! Toutes les personnes valides doivent reculer vers le fond de la soute et dans les pièces annexes ! Laissez passer les blessés, que diable ! Empruntez les turbolifts jusqu'au pont 7, une infirmière s'occupera de vous !

Un homme, visiblement blessé, s'approcha de Lorne d'un pas assuré :

Commander ? Vous êtes sans doute le chef à bord de ce navire, n'est-ce pas ?

Oui monsieur. Vous êtes ?

Lieutenant-Commander Lyvio Zanek, ingénieur en chef de cet avant-poste. Merci d'être venu à notre secours.

Vous avez besoin d'assistance médicale ?

Non, je crois que ça va aller.

Votre bras, lieutenant. Votre blessure me semble grave. Allez immédiatement à l'infirmerie au pont 7, vite !

Non, ce n'est pas grave. D'autres que moi ont davantage besoin d'un docteur...

Nous avons les infrastructures médicale pour un grand nombre de réfugiés. Venez à l'infirmerie avec moi, c'est un ordre.

Dans ce cas, je vous suis.

Passerelle au Commander Lorne. Les boucliers de l'avant-poste sont tombés à 25% et l'intégrité structurelle à moins de 50%. Les armes de station parviennent à contenir les assaillants mais ils reviennent sans cesse à la charge ! La moitié des survivants sont à notre bord, mais il faut presser le mouvement si nous voulons tous partir à temps !

Dites au personnel encore dans la station que c'est le moment de rejoindre l'Atlantis.

Entendu.